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Oh enfant noir, enfant du monde

Enfant de la pluralité créatrice

Ta peau n’est pas l’œuvre d’une malédiction

Ta peau  trouve son origine dans l’Intelligence créatrice

Ta peau est immuable, matrice d’une richesse insondable

Tes troubles, tes maux, tes peines, tes maladies

Ne viennent nullement de ta peau

Tes maux découlent de l’esprit, de l’âme

de tes ancêtres saboteurs

Dont les inégalités existentielles

Les ont rendus esclaves,

les ont contraints à la servitude

Dont la cruauté et la méchanceté

les ont conduits à la servitude

Sache que tes ancêtres ont été dormeurs

Ne sachant utiliser les potentiels dons de la nature

Pour être égaux à tous à l’aube de la science

Ils ont tout simplement subi la servitude

Parce que rêveurs, innocents de l’infâme invasion

Une trentaine de tes ancêtres valides, déportés

Dans le champ de l’humiliation esclavagiste

Exterminés par les douleurs de l’abomination

Et dommage, et honte, et malheur, et crime…

Les générations d'après ne mesurent nullement le grand fossé

Entre les deux mondes, à combler

Les jeunes générations ne sont pas unies, solidaires

Pour travailler à l’émergence de leur terre

Ce sont, oh enfant noir, tes dirigeants

Corrompus, voleurs qui te maintiennent

Dans la médiocrité, la misère

Une Afrique qui meurt sur les vagues de l’immigration

Une Afrique qui se prostitue

Se déracine au motif d’interdépendance

Elle manque de l’ingéniosité pour les égaler

Oh enfant noir, ne te laisse pas abattre

Par les bruits incessants de guerres

Elles ont une fin et

Une aube nouvelle se pointera

Oh enfant noir si tu m’écoute maintenant

Dépose les armes de ton cœur, de ton esprit

De tes mains et reprends le chemin

De l’école, de la sagesse, de l’épanouissement

Naturellement l’enfant est une richesse

Si celui-ci est bien traité

Car il est appelé à la succession

Pour servir sa société, son continent

Les images que nous avons de toi

Montrent combien tu es dans le besoin

D’énormes secours, de soutiens

Pour égaler les autres enfants de la planète

Voici un proverbe:

« Une famille, une nation sans enfants

Est appelée à disparaitre »

Oh enfant noir,

Ne crois pas être abandonné

Car bien de cœurs pleins

De bonne volonté gémissent

De te voir heureux et prospère

Oh enfant centrafricain

Sois uni à jamais

Réconcilie-toi avec ton histoire

Va de l’avant et grandis

Dans la cohésion nationale

Pour l’amour de ta patrie

          D’après Max-Landry Kassaï

 

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